BIBLIOGRAPHIE DE PIERRE GILSON
Mr PIERRE GILSON est né le 12 février 1914 à Campagne
lez Wardrecques dans le Nord de la France, où son père
avait fondé en 1903 une entreprise de briqueterie. Après
des études jésuitiques, il entre à l’icam
( école d’ingénieurs) et obtient son diplôme à l’âge
de 22 ans.
En 1947, il part aux USA pour un voyage d’études où il
visite les briqueteries de la côte EST. C’est à cette époque
qu’il entend parler d’un certain Caroll C. CHATHAM, un Américain
autodidacte qui tentait de réaliser la synthèse de l’émeraude.
De retour en France, Mr GILSON se documente, étudie la cristallographie,
la chimie minérale, la technique des fours, leurs électrifications,
la surveillance électronique etc..etc..
Les premiers essais de croissance cristalline de l’émeraude
aboutiront en 1950. Mais ce n’est qu’après 15 années
de recherche dans le laboratoire de l’entreprise familiale, que
Mr GILSON mettra au point son propre procédé sous le nom
de « Know how » .
Ce procédé révolutionnaire permettra par dissolution
de reconstituer des émeraudes plus vraies que nature, plus pures,
plus solides, et qui connaitra un vif succès pendant une vingtaine
d’années, cependant,
Dès leur mise sur le marché Français, les tourments
pour cet inventeur vont commencer.
Les émeraudes Gilson possèdants les mêmes caractéristiques
physiques, optiques et chimiques que les naturelles, et surtout d’un
prix de 50 à 70% moins chères, vont déclencher dans
le monde de la joaillerie une campagne de dénigration, certains
y voyant une conccurence directe aux produits naturels.
Mr GILSON est l’homme à abattre, le mauvais alchimiste,
le tricheur le faussaire etc…, qui mériterait d’être
brûlé sur le bucher.
Découragé par toutes ces attaques parfois directes, souvent
sournoises et au bord de la faillite, Mr Gilson s’installe en Suisse
avec femme et enfants, dont Mme GILSON est de nationalité Suisse.
Mr GILSON poursuit ses recherches sur l’opale et le diamant, dont
il trouvera selon sa propre expression « la recette », ce
qui lui vaudra les menaces plus précises d’un éminent
gemologue, qui n’hésite pas à déclarer dans
la revue suisse (impact décembre 1972)
«
si Mr GILSON s’attaque à la synthèse du diamant ont
lui cassera les reins ».
Mr GILSON cèdera son ( procédé et les droits commerciaux
) à une Sté Japonaise, qui les recèdera à une
Sté Américaine qui ne l’exploite pas, cette dernière
actuellement tente de revendre le procédé.
Outre l’émeraude, Mr GILSON à réalisé des
opales de feu, arlequin, noires, cristal , blanches, des turquoises,
du lapis lazulis et du corail.
Monsieur PIERRE GILSON est décédé le 16 Avril 2002 à Lens
(Valais – Suisse).


L'ALCHIMISTE
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